Alors que la communauté LGBT au Gabon a toujours bénéficié de la clémence du président régime qui au nom de l’égalité des genres avait dépénalisé l’homosexualité au grand dam d’une grande partie de l’opinion qui s’y était opposé en vain, elle pourrait désormais se sentir en danger.
Avec l’arrivée des militaires au pouvoir, c’est désormais le retour à la case départ pour la communauté LGBT au Gabon. Car selon la Charte de la Transition, en son article 25 : Le mariage, union entre deux personnes de sexes différents, et la famille constitue le fondement naturel de la vie en société. Ils sont protégés et promus par l’Etat. En d’autres termes, la junte condamne tout rapport ou toute union entre deux personnes de même sexe.
En 2022, profitant de son séjour en terre gabonaise, la sous-secrétaire d’Etat américaine Wendy Sherman avait échangé avec des membres et des militants de la communauté LGBTQI+. Si cette rencontre avait choqué l’opinion, Wendy Sherman avait souhaité s’enquérir de la condition de cette caste d’individus deux ans après avoir consacré la dépénalisation de l’homosexualité par les anciennes autorites gabonaises.