Claude Oyima, président de ladite institution sétait dit être gêné par ce qualificatif d’association de patrons. « L’appellation de patron des patrons me gêne un peu », à la suite d’une audience avec le Premier ministre, chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, à la Primature le 05 octobre 2022.
Difficile cependant de convaincre l’opinion publique, depuis sa prise de fonction, Claude Oyima et son bureau n’ont pas cessé de multiplier des bourdes. En effet, malgré les nombreuses récriminations de nombreux chefs d’entreprises appelant à plus d’ouverture en intégrant dans son bureau “les petits patrons”, “Même avec un changement de nom, le FEG reste une affaires de grandes fortunes et de grandes familles au regard de l’équipe qui entoure Henri Claude Oyima, c’est son ADN”, dénonce un entrepreneur exerçant dans le BTP. Une affirmation difficile à démentir à l’observation du collège des vice-présidents de la FEG qui reste dominer par les plus grands patrons des entreprises gabonaises tels que : Léod Paul Batolo, vice-président en charge de la compétitivité et du développement économique et de la protection judiciaire, Administrateur Directeur Général de Comilog ; Loukoumanou Waïdi , vice-Président en charge de l’inclusion financière, Administrateur Directeur Général de BGFIBank Gabon, Stéphane Bassene, vice-Président charge du Développement des industries extractives, Directeur Général de Total Energies, pour ne citer que ceux-là.
“Henri Claude Oyima serait-il mysogyne ? Pas du tout ! Il suffit de regarder l’équipe qui l’entoure au sein du groupe BGFIBANK. Oyima est un manager exigeant, qui est convaincu que la femme peut occuper le même poste qu’un homme, la promotion de la gente féminine à un haut niveau de responsabilité est une réalité au sein du groupe BGFIBANK” affirme une source suite à l’absence de femme au sein du bureau de la FEG qui avait été décriée par l’opinion publique lors de la publication de la liste de ses membres. Alors qu’il existe plusieurs femmes qui excellent dans les affaires au Gabon, la composition du bureau de la FEG composaee à 100% d’homme a dû mal passer aux yeux de l’opinion, surtout que le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba dans le cadre de la stratégie de la promotion de la femme, a déclaré la période “2015-2025, la décennie de la femme gabonaise”.
Si Claude Oyima reste convaincu que ce changement pourra faire bouger les lignes, les nombreuses bourdes enregistrées précédement risquent de ne pas convaincre les entreprises qui se sont senties lésées par l’ancienne équipe afin qu’elles s’impliquent dans le processus de relance de l’économie gabonaise en prenant une part active à tous ce qui se fera désormais au niveau de la FEG.
Pour rappel, c’est pour la 3ème fois que cette organisation change de nom. Créée le 4 septembre 1959 sous l’appellation d’Union interprofessionnelle du Gabon, l’organisation a ensuite été rebaptisée CPG avant de devenir FEG.