Le diplomate gabonais avait pourtant été épargné par la valse des représentants des missions diplomatiques gabonaises à l’étranger, effectuée en début août, par les autorités de la transition, en conseil des ministres.
Nommé en 2015 par le président déchu, Ali Bongo Ondimba, le chef de la mission diplomatique gabonaise à Cuba, Jean Claude Moussounda est décédé samedi dernier dans la capitale cubaine.
Même si les autorités gabonaises, plus de 72 heures après sa disparition, n’ont pas curieusement toujours pas communiqué sur son décès, c’est le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, qui le samedi 21 septembre, en a fait l’annonce sur son compte sur le réseau social X, en adressant ses condoléances à la famille et aux amis du patron de la mission diplomatique du Gabon à Cuba.
Bien que le ministère des affaires étrangères, a d’abord posté l’annonce du diplomate gabonais, le communiqué a été ensuite curieusement retiré de son site en ligne, moins de 24 heures après sa publication.
Il était « marié et père de 4 enfants. Diplomate de formation, il est titulaire d’un diplôme en Sciences Politiques (CUSPOD) et de l’ENA (promotion 1999), option Diplomatie. Pour ce qui est de sa carrière professionnelle, il a auparavant occupé différentes fonctions au Ministère des Affaires Etrangères, avant d’entamer une carrière de diplomate en qualité de conseiller culturel en France (1994-1999), de conseiller chargé de la Francophonie (2000-2004), de Premier conseiller d’ambassade en Libye (2004-2007) et, enfin en Italie (2007-2014). », peut-on lire sur le site des affaires étrangères gabonais à propos de sa biographie.
Au moment, où nous écrivons ces lignes, les raisons de sa disparition, sont encore inconnues.
Condoléances à la famille
Comment s’explique le silence des autorités ?