Bien entendu, il ne s’agit pas de n’importe quel squatteur ou quidam à la recherche d’un lopin de terre à grapiller, au vu de la facilité déconcertante avec laquelle ces promoteurs font fi des décisions administratives de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre, du ministère de l’Habitat ou des décisions de justice en faveur des employés de GSEZ.
Il est question ici d’individus identifiés comme étant des membres du cabinet civil du président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, du cabinet de la présidente du Sénat, Paulette Missambo, et d’officiers hauts gradés.
Pour rappel, en 2019, la société Olam Gabon SA, leur employeur, a acquis auprès de la Société nationale immobilière les parcelles N°115 et 116, section YQI, correspondant aux titres fonciers N°23493 et 23521, au profit de plusieurs de ses employés.
Alors qu’ils étaient en attente du morcellement desdites parcelles, pour que chaque employé bénéficiaire prenne possession de la sienne, ils ont constaté que ces parcelles faisaient l’objet d’occupations illégales par des occupants sans droit ni titre, et ce malgré l’ implantation d’une pancarte à l’entrée indiquant l’identité du propriétaire des lieux.
Cette affaire a été pourtant portée à la connaissance des autorités compétentes qui, au cours de leurs différentes descentes sur les lieux, ont demandé à tous les squatteurs d’arrêter les travaux en cours sur les parcelles concernées, en vain.
Le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui, est-il informé de la situation ?
Face à l’impuissance de la justice, les employés disent s’en remettre désormais à l’intervention du président de la Transition, à défaut de la justice divine.