La visite du président français Emmanuel Macron à Libreville continue de susciter l’indignation de l’opposition et de la société civile gabonaise qui refusent de croire à un simple hasard de calendrier mais plutôt à une manière voilée de Paris d’apporter son blanc-sein à Ali Bongo Ondimba, probable candidat à sa propre succession à la présidentielle d’août prochain pour un troisième mandat, qui a lui même succédé à son père, Omar Bongo Ondimba, décédé au pouvoir, après plus de 42 ans de règne. Pourtant Emmanuel Macron s’en défend : “Je ne viens pas faire un déplacement électoraliste. Et d’ailleurs, on parle à tout le monde, y compris aux opposants, et on continuera de le faire”.
Et “c’est pourquoi j’assume pleinement de le faire maintenant comme on en a pris l’engagement à Charm el-Cheikh, c’est d’abord de mettre en place nos objectifs des différentes COP, et surtout de réussir à valoriser le capital naturel dont ces économies disposent à profusion” a insisté le président français.