Ainsi, afin que ce 1er mai «ne se transforme pas en pugilat», “il a été retenu que le format de 2022 sera celui que nous conduirons encore en 2023 et que ce format 2023 sera étendu sur l’ensemble du territoire national», avait déclaré à l’issue de la rencontre avec la ministre du Travail, Madeleine Berre, Jean Claude Bekale, le secrétaire général de la Confédération des syndicats libres (CGSL).
Une décision que neuf confédérations syndicales, réunies autour de l’Organisation syndicale de la province de l’Ogooué-Maritime, ont décidé de ne pas appliquer, en arrêtant de manière unanime, le «maintien du format habituel» de la célébration de la fête du travail, le 1er mai.
Il s’agit de la Cosyga, la CGSL, la CDSA, la CGT-FL, l’Usap, la CSDT, l’ENSYTG, l’Unasytrag et la CNSG, réunies toutes autour de l’Organisation syndicale de l’Ogooué-Maritime, qui ont décidé le samedi 29 avril dernier à Port-Gentil, du «maintien du format habituel» du défilé du 1er mai 2023 dans la capitale économique.
“Les travailleurs de l’Ogooué-Maritime après avoir vécu trois années de privation de leur liberté dû à la pandémie sanitaire lié à la COVID-19, décident de maintenir le format habituel», a poursuivi le porte-parole des organisations syndicales de l’Ogooué-Maritime.” car, «cette décision qui a été mûrement réfléchie, et après concertation de l’ensemble des confédérations syndicales de la province de l’Ogooué-Maritime, vient dans le cadre de la relance de la commémoration de cet événement qui est de portée mondiale», a informé le porte-parole, par ailleurs 1er secrétaire exécutif national de l’Unasytrag, François Moukagny Koumba.