Comment protéger le pouvoir d’achat des retraités de la fonction publique ? Comment s’assurer du paiement de leur pension, alors que plusieurs compatriotes attendent souvent des années avant de toucher leur retraite ? Le ministre Charles M’ba a tranché. Les agents du public vont travailler plus longtemps et cotiser plus.
C’était au cours d’une réunion le 15 décembre dernier avec les responsables de la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’Etat, qui lui ont présenté le plan d’arrimage des pensions au nouveau système de rémunérations.
« Ces avancés sont positives », et « l’arrimage aura lieu d’ici à la fin du 1er trimestre 2024 », a déclaré le ministre des Comptes publics au sortir de cette rencontre.
« Il faut modifier l’ensemble des paramètres qui permettent que les pensions soient mieux calculées désormais. Ça comporte essentiellement deux choses : les niveaux des cotisations à la fois des agents publics, qui vont passer de 6 à 7%, c’est-à-dire un point de prélèvement supplémentaire ; la cotisation patronale qui va passer la contribution de l’Etat à la préparation de retraites de ses agents de 15% à 18%, soit trois points de plus. Les agents vont contribuer pour un point de plus, l’Etat pour trois points », a-t-il expliqué.
La seconde annonce faite par Charles M’ba, concerne le report de l’âge de départ à la retraite. « L’autre point qui fait partie des grands paramètres du nouveau système de rémunération, c’est de faire passer l’âge de la retraite de 60 à 62 ans », a-t-il déclaré en attendant une modification de la législation en vigueur.
Il y a plusieurs problèmes à résoudre. La retraite concerne les retraités. Il y a le problème des actifs avec les rappels impayés, les avancements qui ne sont pas à jour, les reclassements après stage, le smig est très faible… le pouvoir d’achat va aussi avec la vie chère…