Accusé par ses adversaires politiques de ne pas respecter sa déclaration du 4 septembre 2023 lors de sa prestation de serment en tant que président de la transition, où il s’était engagé à remettre le pouvoir aux civils, Oligui Nguema a tenu à répondre avec fermeté.
« Bien que d’aucuns se sont trompés en écoutant mon discours du 4 septembre 2023. J’avais dit, nous allons organiser des élections libres et transparentes en voulant rendre le pouvoir au civil », a-t-il déclaré.
Il a ensuite ajouté : « Je n’ai jamais dit que je ne serai pas candidat. Je ne l’ai jamais dit. »
S’adressant à ceux qui l’accusent de trahir ses engagements, Oligui Nguema a insisté sur l’importance de la sémantique : « Que ceux qui parlent français, que ceux qui connaissent la langue française, qui manient les mots, le savent, il y a nuance. »
Pour lui, son discours du 4 septembre 2023 visait avant tout à garantir des élections transparentes tout en laissant la possibilité aux Gabonais de choisir librement leur dirigeant, y compris lui-même : « En prononçant mon discours du 4 septembre 2023, j’ai voulu laisser l’ouverture au peuple gabonais que vous êtes ici. »
Parmi ses principaux détracteurs figurent Alain Claude Bilie-By-Nze, candidat à la présidentielle, et Ali Akbar Onanga Y’Obegue, secrétaire général autoproclamé de l’ancien parti présidentiel, le Parti démocratique gabonais, dont la candidature a été rejetée par la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum.