Le projet de budget de l’État pour l’année 2024 est équilibré, en recettes et en dépenses, à 4.162 milliards FCFA contre 3.602,3 milliards FCFA, soit une hausse de 559,7 milliards FCFA, selon le communiqué du conseil des ministres.
D’autre part, les principales hypothèses sur lesquelles repose le cadrage macroéconomique et budgétaire 2024 ont été indiquées.
Il s’agit d’une production pétrolière estimée à 80,3 millions de barils contre 80,2 arrêtée en 2023 ; un prix du baril de pétrole gabonais à 72 dollars, en baisse de 4% par rapport à la loi de finances 2023 ; une production de manganèse à 10,0 millions de tonnes, en diminution de 7,5% par rapport aux prévisions 2023 ; un prix de vente du manganèse à 176,5 dollars la tonne, en augmentation de 9,6% ; une production de bois débité qui devrait se situer à 1,35 million de m3, en baisse de
20,3% ; un taux de change du dollar américain à 593,6 FCFA, en baisse de 0,1%.
Les recettes budgétaires nettes des affectations aux tiers, qui comprennent les recettes du budget général et celles des comptes spéciaux, sont évaluées à 2.729,7 milliards FCFA contre 2.345,2 milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances 2023, soit une hausse de 384,5 milliards FCFA dont 233,4 milliards FCFA attribués aux recettes fiscales.
Tandis que les recettes affectées aux tiers, constituées des prélèvements au profit des collectivités locales (29.336.735.333 FCFA), des organismes internationaux (13.708.717.389 FCFA) et des établissements publics (62.190.644.511 FCFA) s’établiraient à 105,2 milliards FCFA contre 104,2 milliards FCFA en 2023, soit une augmentation de 1,0 milliard FCFA.
En ce qui concerne les ressources de trésorerie et de financement, elles se chiffreraient à 1.327,1 milliards FCFA contre 1.152,9 milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances 2023, soit un accroissement de 174,2 milliards FCFA, imputable au recours à l’émission de titres publics pour un montant total de 1.048,1 milliards FCFA.
Quant aux dépenses budgétaires, nettes des prélèvements au profit des tiers (105,2 milliards FCFA), se chiffrent à 2.568,8 milliards FCFA ; elles sont en hausse de 444,3 milliards FCFA par rapport au budget 2023. Elles comprennent les dépenses du budget général évaluées à 2.331,2 milliards FCFA et celles des comptes spéciaux arrêtées à 237,7 milliards FCFA.
Alors que les charges de financement et de trésorerie, en hausse de 8,3%, se chiffreraient à 1.487,9 milliards FCFA contre 1.373,6 milliards FCFA dans la loi de finances 2023. L’essentiel de ces charges est consacré à l’amortissement de la dette, soit 1.464,1 milliards FCFA dont 836,5 milliards FCFA pour la dette extérieure.