Conséquence : Alexandre Barro n’a finalement pas pu tenir sa rencontre publique avec les populations de Franceville. Un groupe d’individus scandant “Ali président”, a débarqué sur le lieu de la réunion publique de Barro Chambrier, cassé des chaises et jeté des pierres aux soutiens de Barro Chambrier. S’en est suivi ensuite des affrontements entre les partisans du candidat à la présidentielle du président du parti d’opposition le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité et ces individus visiblement encartés au Parti Démocratique Gabonais (PDG).
Après ces échauffourées, même s’il n’a plus tenu sa causerie politique, Alexandre Barro s’est tout de même adressé à ses militants.
“Nous avons en face un clan qui veut se maintenir au pouvoir mais qui a un bilan négatif. Nous n’avons plus besoin de rentrer dans les détails. Quatorze ans pour rien. Zéro plus zéro plus zéro égale zéro ! Nous voulons régler cette affaire à l’amiable parce qu’au départ nous avons parlé à notre frère, c’est notre frère, nous sommes tous les enfants d’Omar Bongo Ondimba. Et nous savons qu’Omar Bongo se retourne dans sa tombe (…) Au départ nous avons conseillé notre frère mais il s’est ententé avec d’autres personnes qui l’ont entraîné dans le trou. Aujourd’hui il s’agit de la vie, l’avenir de tout un pays. Par conséquent, il doit comprendre que l’on ne peut pas rester au pouvoir contre l’avis du peuple.”, a déclaré Alexandre Barro devant une foule qui tenait coûte que coûte à l’écouter.
Le PDG va-t-il condamner ces attaques ? Pourquoi les forces de l’ordre ne sont pas rapidement intervenues ? Les autorités judiciaires de Franceville vont-ils diligenter une enquête ?