Lors d’une conférence de presse tenue ce jour-là, à laquelle ont assisté des personnalités de la société civile et des figures politiques de premier plan, Jean Rémy Yama a détaillé son parcours. Il est revenu sur son élection à la tête du SNEC-USTM en 1999, ainsi que sur son incarcération arbitraire, soulignant les défis qu’il a surmontés. Le sénateur de la Transition a également évoqué ses premières incursions en politique, des prises de risque qui, selon lui, ont fini par payer, notamment avec sa victoire écrasante aux élections législatives du 26 août 2023 dans le canton Ogooué-Aval, dans le département de Mulundu, où il a triomphé face au candidat de l’ancien parti au pouvoir.
C’est fort de cette expérience qu’il a décidé de prendre un tournant dans son engagement politique en créant le PNTP, une formation qui se veut résolument tournée vers le changement. Jean Rémy Yama a explicité la vision du parti, souligné son engagement pour la lutte contre l’obscurantisme, la gabegie, le clientélisme, et surtout contre « les ténèbres » qui, selon lui, gangrènent le processus de Transition actuelle. Le syndicaliste a pointé du doigt les nominations récentes au sein du gouvernement, les qualifiant de « renforcements des positions de ceux qui incarnent les ténèbres ». Il a notamment évoqué un semi-remaniement du gouvernement, qu’il considère comme une régression pour la nation.
Dans un discours empreint de fermeté, Jean Rémy Yama a déclaré ce qu’il appelle la « régénération du pédégisme », qu’il accuse de promouvoir le chômage, les inégalités, le cynisme, les détournements de fonds publics, et les atteintes aux droits de l’homme. Face à cette situation qu’il juge alarmante, il a annoncé que le PNTP s’érigerait comme une force politique au service du peuple, afin d’apporter une alternative crédible et véritablement démocratique.
Avec cette initiative, Jean Rémy Yama entend bien s’imposer comme un acteur majeur dans le paysage politique gabonais, en proposant des solutions concrètes et en affrontant directement ce qu’il considère comme les maux qui freinent le développement du Gabon. Le PNTP s’affirme ainsi comme un nouveau souffle dans une politique marquée par la recherche de la transparence, de l’équité et de la justice sociale.