Quels sont les principaux objectifs de La Baie des Rois en termes de développement durable et d’urbanisme ?
La Baie des Rois est un projet situé en Front de Mer de la Capitale Gabonaise, c’est un modèle de quartier durable qui s’intègre dans les objectifs de développement durable, le projet recense 12 des 17 ODD », notamment la protection de l’environnement, les objectifs en termes d’urbanisme, la qualité de vie, l’innovation et la technologie.
Quels impacts économiques et sociaux prévoyez-vous pour la ville de Libreville et ses habitants grâce à la Baie des Rois ?
Le développement du site permet de réaliser des aménagements et des constructions, créant de nombreux emplois, plus de 800 travailleurs sont mobilisés sur le site, et plus de 50 PME sont impliquées dans divers aspects du projet.
Comment intégrez-vous les communautés locales et leurs besoins dans le développement du projet de la Baie des Rois ?
La Baie des Rois est un projet qui rassemble plusieurs acteurs, créant un écosystème solide qui va au-delà des seules préoccupations économiques. Nous intégrons activement les communautés locales et leurs besoins dans le développement du projet par plusieurs moyens.
De plus, nous prenons en compte les recommandations des populations autochtones, notamment le peuple Mpongwe. Par exemple, nous collaborons avec eux pour la réfection du village des pêcheurs à proximité de la Baie des Rois, une initiative qui vise à améliorer leurs conditions de vie et à soutenir leurs activités génératrices de revenus. Cette approche permet de préserver les traditions locales tout en intégrant des pratiques durables.
Quelle est votre vision sur l’avenir des villes gabonaises et le rôle que l’immobilier jouera dans leur transformation ?
Repenser nos villes nécessite une réévaluation profonde de l’aménagement urbain, un levier fondamental pour préparer les territoires au changement climatique et favoriser la création d’emplois durables. Cependant, la mise en œuvre de cette vision est souvent entravée par une planification lacunaire, des schémas directeurs obsolètes, et l’absence de plans d’action précis ainsi que l’identification des acteurs impactés.
L’orientation vers la création de chaînes de valeur africaines pourrait être une solution, nécessitant des efforts soutenus dans la formation et la sensibilisation aux métiers de la ville et de l’environnement. Des programmes adaptés à chaque réalité locale sont essentiels pour le développement des industries locales et donc de l’émancipation de nos villes.