Ali Bongo Ondimba, son épouse Sylvia, et leurs deux enfants Jalil Bongo Valentin et Bilal Bongo sont tous détenus à leur résidence à la Sablière mais dans des pavillons différents avec interdiction de se voir ou de communiquer avec l’extérieur. Excepté Ali Bongo qui reçoit des visiteurs triés sur le volet comme la visite du président centrafricain Faustin-Archange. En outre, il reçoit quotidiennement la visite de ses médecins qui veillent au grain à son état de santé. Le CTRI a annoncé la levée la mesure de la garde en résidence surveillée pour Ali Bongo. Ce dernier est libre de ses mouvements et pourrait s’exiler au Maroc où il pourra bénéficier de la protection du roi du Maroc, Mohammed VI.
Betty Bongo, la demi-sœur de l’ex Chef de l’État, très proche de Sylvia Bongo, et l’épouse de l’ancien coordinateur des affaires présidentielle, Noureddin Bongo Valentin, Léa Bongo Valentin, sont également en résidence surveillée depuis les premières heures du putsch.
Contrairement à certains membres de l’ex famille présidentielle qui pourraient bénéficier de la magnitude du nouvel homme du pays, Brice Oligui, en ce qui concerne Noureddin Bongo Valentin, son avenir est moins incertain. Son projet de reconduire aux affaires, Frédéric Bongo Ondimba aux Renseignements généraux en remplacement du président de la Transition pourrait lui coûter cher. L’ex Coordinateur des affaires présidentielle est accusé de haute trahison, corruption, détournement de fonds publics, faux et usage de faux, trafic de stupéfiant et falsification de la signature du président Ali Bongo, ce dernier risque gros. Avec ses complices de la Young Team, il médite actuellement sur son sort dans les geôles de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité, communément appelé B2.