Selon Jeune Afrique, l’actuel chef de l’État pourrait déclarer sa candidature le 3 mars, jour marquant son 50e anniversaire. Une annonce qui, si elle se confirme, placerait Oligui Nguema en position de favori, malgré une popularité en berne, suite aux nombreuses promesses non tenues et surtout à la crise énergétique marquée par de nombreux délestages qui touchent la capitale et l’intérieur du pays. Sauf coup de théâtre, il disposerait en effet de solides chances d’être élu, dans un contexte où il incarne la continuité du processus de transition en cours.
Le dépôt des candidatures à cette élection capitale se tiendra du 27 février au 8 mars 2025. Une période décisive qui devrait éclaircir le paysage politique et permettre d’identifier les prétendants à la magistrature suprême.
Quel que soit le futur président élu, les défis du prochain septennat s’annoncent nombreux et cruciaux. La gouvernance économique, la réforme institutionnelle et la consolidation de l’unité nationale figurent parmi les principaux enjeux qui attendent le futur locataire du Palais du bord de mer.
D’ici là, tous les regards restent tournés vers Brice Clotaire Oligui Nguema, dont la déclaration de candidature est, pour beaucoup, une simple question de temps.