Dans un message radio daté du 28 février, et signé également par le secrétaire général du ministère, Macolm Emery Djenno Ngomanda, le ministre s’est adressé aux gouverneurs de province, préfets, délégués spéciaux en charge de la gestion des communes, des conseils départementaux et d’arrondissement, ainsi qu’aux secrétaires généraux des mairies et conseils départementaux.
Une stricte obligation de neutralité
Le message souligne l’urgence du respect absolu du principe de neutralité par les agents de l’administration territoriale. “La non-observation dudit principe exposerait tout contrevenant à toutes formes de sanctions prévues par les textes législatifs et réglementaires en vigueur en République gabonaise”, précise la note ministérielle.
Cette mise en garde vise à garantir une administration impartiale et équidistante des acteurs politiques durant la période électorale. En effet, toute ingérence des autorités locales en faveur ou au détriment d’un candidat pourrait être perçue comme une tentative d’influence sur le processus électoral, compromettant ainsi la transparence du scrutin.
Un message clair en pleine période électorale
Alors que le climat politique se tend à l’approche de l’élection, cette note du ministre de l’Intérieur s’inscrit dans une volonté de préserver l’intégrité du processus démocratique. Le respect strict de la neutralité de l’administration est un enjeu majeur pour assurer une élection crédible et apaisée.
Les destinataires de cette communication sont tenus de confirmer la réception du message et de s’y conformer scrupuleusement. Toute violation pourrait entraîner des sanctions administratives, voire pénales, à l’encontre des agents fautifs.