Très souvent critiqué par sa gestion peu rationnelle de son personnel, le secteur public au Gabon est animé par le laxisme et l’absentéisme grandissant aux heures de travail édictées par le code du travail et de la problématique de l’inadéquation formation/emploi.
Cet accord entre le secteur public et le secteur privé est une plus-value, d’autant que cette plateforme dont l’objectif est de fédérer les professionnels de la gestion des ressources humaines par le partage d’expérience dans le but de contribuer à la performance économique des entreprises gabonaises et d’adapter les politiques gouvernementales aux problématiques de l’emploi.
« Le Club du capital humain constitue un forum d’interaction permettant de promouvoir l’excellence dans le dispositif de conduite des hommes et des femmes qui s’activent au quotidien pour la réalisation des objectifs que nous nous fixons en tant que chefs d’entreprises », a soutenu Henri-Claude Oyima.
Pour le membre du gouvernement : « C’est une opportunité d’avoir un seul groupe qui va venir nous expliquer les besoins, les difficultés ainsi que les axes d’amélioration pour que nous puissions gérer la performance de notre capital humain et insérer nos jeunes sur le marché » a soutenu Madeleine Berre.
Pour information, le CCH est une plateforme idéale pour optimiser le dialogue public-privé entre les entreprises et le gouvernement pour une communication plus étroite sur les perspectives des besoins en ressources humaines.