La concertation politique de février dernier, qui a rassemblé les représentants des partis politiques et groupements de partis politiques de la majorité et de l’opposition sur la réforme du système électoral dont les termes attendus devraient assurer le renforcement de la démocratie et établir un climat apaisé pendant les consultations électorales d’août prochain, vient de connaître une nouvelle étape avec ce projet de révision de la Constitution par les autorités gouvernementales, selon le communiqué du gouvernement.
Ledit projet de révision vise le retour à scrutin électoral à un tour, et des mandats de cinq (5) ans, pour le Président de la République et les Parlementaires.
La Concertation politique convoquée par Ali Bongo Ondimba, lors de son discours à la nation du nouvel an, qui a enregistré plus d’une centaine de formation politique de l’opposition et de la majorité, a cependant été marquée par l’absence des principaux adversaires du président de la République à la présidentielle d’août prochain. En effet, Alexandre Barro Chambrier, Paulette Missambo, Pierre Claver Magagan Moussavou, François Ondo Obiang, Thérence Ngnembou Moutsona avaient boycotté la tenue de cette rencontre politique, en dénonçant le manque de volonté politique du Palais Rénovation d’organiser un scrutin présidentiel crédible en août prochain.