Etaient présents à cette réunion d’éclairage sur les raisons ayant favorisé cette déplorable situation, la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (Sgepp), la Société gabonaise de raffinage (Sogara), la Banque économique des États de l’Afrique centrale (BEAC).Selon le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa, « Il faut comprendre que dans la chaîne, il y a déjà l’opérateur national, la Société gabonaise de raffinage (Sogara), qui raffine. Mais une partie des volumes qui sont vendus sont également importés, parce que la Sogara n’arrive pas à satisfaire les besoins du marché national. Et donc pour ces volumes qui sont importés, ils doivent être payés. Et lorsque les fonds ne sont pas versés à temps, malheureusement, le fournisseur ne veut pas livrer ». Tout en ajoutant « qu’il se trouve que pour payer, ce ne sont pas forcément des problèmes de trésorerie, ce sont d’autres exigences, notamment bancaires, qui font que les délais prennent du temps. Et malheureusement, on observe, entre temps, des tensions comme celles que nous avons constatées ces derniers temps », a soutenu le membre du gouvernement pour expliquer les raisons exactes de cette pénurie pour couper à la rumeur d’une future absence de gasoil à la pompe dans les prochains jours.
Quant au ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, il était question de rassurer les populations, « Au niveau des stations-service, nous avons déjà un retour à la normale. Mais nous voulons surtout faire en sorte que tous les acteurs de la chaîne soient suffisamment sensibilisés sur les préventions de ce type de situations et prennent des mesures pour que nous puissions approvisionner l’ensemble du territoire en produits pétroliers ».