En effet, à la veille de la future présidentielle de 2023, le PDG a procédé au renouvellement de ses structures principales, notamment du Comité permanent du bureau politique, l’instance suprême qui compte les figures les plus influentes du parti au pouvoir. Pour le compte du Woleu-Ntem, le Secrétariat général du PDG et le directeur de cabinet politique du “Distingué camarade politique” (DCP), Ali Bongo Ondimba, Cyriaque Mvourandjami ont opté pour Guy Patrick Obiang Ndong, l’actuel ministre de la Santé et des Affaires sociales et son beau-frère Charles Mvé Ella, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire.
Exit donc René Ndemezo’o, et Emmanuel Ondo Methogo, un autre poids lourd de l’échiquier politique dans le Woleu-Ntem. Mais à l’inverse du premier cité, le second fait désormais partie avec André Dieudonné Berre, Paul Toungui, Martin Fidèle Magnaga, Georgette Koko, ou encore Émile Ndoumba, des membres du Conseil consultatif des sages du PDG, un role pas forcément influent mais qui peut avoir le mérite d’être prestigieux en raison de l’âge des concernés et de leurd états de services rendus.
Même constat, dans les autres structures du PDG, notamment de celui des membres du Bureau politique pour le compte du Woleu-Ntem, où on compte de nombreux novices en politique comme c’est le cas pour Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, parmi les plus de 80 “Camarades”, validés après position par le DCP, le nom de René Ndemezo’o Obiang n’y figure pas.
René Ndemezo’o Obiang paie-t-il sa magnificence passée de l’époque d’Omar Bongo quand il décidait de tout au sein du PDG, dans le Woleu-Ntem et précisément à Bitam ? Paie-t-il ses nombreuses retournements de veste : son soutien sous le manteau à André Mba Obame alors candidat face à Ali Bongo à la présidentielle anticipée de 2009 ? Le Palais Rénovation aurait-il décidé de lui faire payer jusqu’à la lie son ralliement à Jean Ping malgré son retour au PDG au point d’être humilié par le nouveau tandem Guy Patrick Obiang Ndong et Charles Mvé Ella, qui rêvent de devenir les nouveaux califes à la place des anciens califes de la province du Woleu-Ntem ?
Des questions peut-être sa réponse, mais une chose est sûre, on l’aime on ne l’aime pas, le natif de Bitam, est un vieux roublard en politique dont il faut bien s’en garder d’en faire un ennemi nous a prévenu un fin observateur de la vie politique locale.