Au cours de cette grande messe de l’UN et des alliés pour une alternance au sommet de l’Etat en 2023, Paulette Missambo en saisit une énième occasion d’appeler solennellement les partis de l’opposition, ainsi que les patriotes, à adhérer au projet de réforme du système électoral national. Elle a également lancé un appel au rassemblement et à l’unité de l’opposition pour travailler à l’avènement de l’alternance l’année prochaine.
«Au cours de l’année 2023 qui arrive, les Gabonaises et les Gabonais seront appelés aux urnes pour élire les conseillers municipaux, les députés et le président de la République», a indiqué la présidente de l’UN.
Dans un ton ferme, Paulette Missambo a rappelé à toutes fins utiles que l’avenir des sept prochaines années du Gabon en dépend, car «à travers ces trois élections se jouera l’avenir de notre pays pour plusieurs décennies. Dans cette perspective, le moment est venu de tracer les contours de notre action commune. L’Union nationale a donc choisi de sortir de son siège pour s’adresser au pays et à sa classe politique, pour partager sa vision avec tous»a-t-elle insisté.
Cette rentrée politique de l’UN a été un moment aussi déterminant que décisif pour les partis de l’opposition et de certains membres de la société civile aspirant au changement de gouvernance en 2023 de se projeter dans l’avenir du Gabon.
Pour cela, la native de Lastourville s’est dite optimiste quant au changement possible lors de l’élection présidentielle à venir. «il ne fait aucun doute qu’en 2023, le rejet de ce régime sera encore plus franc qu’en 2016. La responsabilité de la classe politique, dans son ensemble, est d’entendre le pays et de lui offrir la perspective dont il a tant besoin. Pour l’opposition gabonaise et pour tous les patriotes soucieux du devenir de notre pays, le défi est de transformer le rejet du pouvoir en place en victoire électorale puis en alternance démocratique» a-t-elle martelé.
Cependant, Paulette Missambo a relevé que son parti ainsi que certains partis de l’opposition et certains membres de la société civile avaient élaboré un mémorandum en vue de réformer le système électoral national, et celui-ci avait été déposé auprès des instances concernées, malheureusement il est demeuré sans suite.
«Notre conviction est que le maintien du système électoral en vigueur ou le refus de le réformer pourrait conduire le pays vers des tensions aux conséquences incalculables» et de conclure «ce dimanche 27 novembre 2023, j‘en appelle au rassemblement et à l’unité de toutes les forces de l’opposition pour travailler ensemble à l’avènement de l’alternance démocratique en 2023»