Le non-respect des exigences de l’AMA est le résultat de son incapacité à mettre pleinement en œuvre la version 2021 du Code mondial antidopage dans son système juridique, a déclaré l’agence mondiale anti-dopage.
Pour se conformer à la législation, l’ONAD dispose de 12 mois pour y parvenir, mais s’il ne le fait pas, tout athlète gabonais qui participera aux Jeux olympiques de Paris 2024 devra concourir en tant qu’individu sous le drapeau olympique.
l’ONAD disposait de quatre mois pour se conformer à la législation mais ce délai est passé le 17 mars dernier. A cet effet, le Gabon a été placé sur une liste de surveillance de l’AMA en novembre dernier.
Ainsi, jusqu’à sa réintégration, le Gabon fait face aux conséquences de la décision de l’AMA.
Ils ne se verront plus accorder le droit d’accueillir des championnats régionaux, continentaux et mondiaux, ainsi que d’autres événements organisés par des organisations événementielles majeures, jusqu’à leur réintégration selon la décision de l’instance mondiale de lutte contre le dopage.
Il existe également une interdiction du drapeau du pays qui ne peut pas être arboré lors des championnats régionaux, continentaux et mondiaux.
Les officiels gabonais sont considérés comme inéligibles pour occuper une fonction ou un poste au sein de l’AMA et ne seront pas autorisés à participer à des programmes de l’AMA, y compris des programmes de sensibilisation des athlètes. L’ONAD perd également tout financement de l’agence mondiale.
“C’est un grand pas vers un sport plus propre qui va sécuriser la conformité de nos athlètes et répondre aux exigences du nouveau Code de l’Agence mondiale antidopage”, s’était félicité le ministre des Sports Franck Nguema à l’issue de l’adoption du projet de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Organisation nationale antidopage du Gabon en 2021.
Pour rappel, l’ONAD a pour mission de garantir la conformité des athlètes et équipes nationales du pays pour participer aux compétitions régionales, continentales ou internationales.