Alain-Claude Bilie-By-Nze “a pris connaissance des critiques émises par l’Opposition représentée par son Vice-Président, Monsieur Séraphin AKURE-DAVAIN, dans son communiqué de presse paru le 03 août 2023, sur le fonctionnement du Comité Paritaire de suivi des recommandations de la concertation politique.”
“le Comité Paritaire de suivi a tenu ses sessions ordinaires à la Primature le jeudi 27 avril 2023, le jeudi 11 mai 2023 et le samedi 27 mai 2023. Ont pris part à ces réunions sanctionnées par des comptes rendus faisant foi, l’ensemble des membres du Comité. Il faut relever cependant, l’absence du Vice Président représentant l’Opposition Séraphin AKURE-DAVAIN qui n’aura participé qu’à la réunion inaugurale du Comité.” affirme Bilie-By-Nze
“S’agissant des points inscrits à son ordre du jour, l’Opposition a sollicité de la Majorité qui l’a accepté, l’examen à titre prioritaire des points relatifs aux mesures d’apaisement, notamment les modalités du retour sur le territoire national des compatriotes considérés comme exilés d’une part, et l’examen du statut de l’Opposition, d’autre part. A charge pour l’Opposition de fournir à la Majorité la liste exhaustive des compatriotes sollicitant lesdites mesures, et le projet de texte définissant les statuts de l’Opposition, ce dernier devant être revêtu de l’accord formel de l’ensemble des partis ou groupements de partis de l’Opposition.”, relève Bilie-By-Nze.
Or à ce jour, la Majorité attend de l’Opposition, “la communication de la liste des compatriotes considérés comme exilés, et la preuve d’après laquelle, le projet relatif au statut de l’Opposition versé à l’examen du Comité de suivi est bien l’émanation de tous les partis politiques et groupements de partis politiques de l’Opposition.”, souligne-t-il.
Avant de conclure : “si les réunions ne se sont pas poursuivies, c’est parce que l’opposition n’a pas fourni la liste des compatriotes considérés comme exilés et qui souhaitaient rentrer au Gabon avec des garanties sur leur sécurité d’une part, et d’autre part, n’a pas produit les preuves de ce que le projet de texte portant statut de l’Opposition et transmis à la Majorité, était bien l’émanation de tous les partis politiques de l’Opposition et qu’il en exprimait la volonté.”
Selon Bilie-By-Nze, en “aucun moment l’Opposition n’a sollicité la tenue de réunions du Comité de suivi si tant est qu’elle a considéré que certaines décisions n’étaient pas conformes au consensus issu de la Concertation Politique, et ce, en application des dispositions du décret susmentionné et du règlement intérieur du Comité.”
Au sujet de la révision constitutionnelle et les modifications de la loi portant code électoral : “le Comité Paritaire de suivi en sa séance du 27 avril 2023, a salué et pris acte du processus d’adoption des textes engagés par le Gouvernement, eu égard à leur conformité avec les recommandations issues de la concertation politique.” et “s’agissant des adaptations proposées par le Centre Gabonais des Elections (CGE), notamment la suppression de l’enveloppe accolée et l’adoption dubulletin unique, celles-ci, tout en relevant de ses compétences, restent motivées par les exigences d’une meilleure organisation et administration du scrutin”, a répondu Bilie-By-Nze.
“Le Président du Comité Paritaire de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la concertation politique, exprime son étonnement et s’indigne face aux propos tenus par les représentants de l’Opposition et qui plus est, portent la signature du rapporteur du Comité.”, a-t-il conclu.
Pour rappel 24 heures plus tôt, Séraphin Akure-Davain et Cie avaient déclaré que «la Concertation, conformément aux articles 6 et 7 du décret susmentionné n’est pas achevée dès lors que le comité de suivi n’a pas épuisé les points inscrits à l’ordre du jour.» et une « cacophonie s’est installée entre le Gouvernement de la République et le Centre Gabonais des Elections entraînant une confusion généralisée du processus électoral et des actes unilatéralement pris. », et qu’ensuite « Le comité de suivi conformément à l’article 6 du Décret n° 0010/PR/MI du 21 Février 2023 dont la mission principale était de mettre en œuvre les recommandations consensuelles, n’a jamais tenu ses assises d’autre part ». Chaud devant !