Connu pour ses positions extrémistes contre l’impérialisme, notamment vis-à-vis de la France et sa dénonciation du FCFA, les autorités gabonaises auraient-elles interdites d’entrée au Gabon, l’activiste Kemi Seba qui devait arriver le 03 juin dernier à Libreville comme ce dernier l’affirme dans une vidéo publiée sur sa page Facebook ?
En effet, ce dernier affirme : « Je devais venir avec mon équipe au Gabon le week-end dernier et rester samedi, dimanche et le régime d’Ali Bongo a créé une règle extraordinaire. Ils ont dit comme je suis chroniqueur politique, je suis obligé d’avoir une accréditation des autorités gabonaises de la presse pour rentrer au Gabon. Mais je leur ai dit que je ne viens pas au Gabon en reportage » avant de s’interroger et de s’offusquer « pourquoi vous me demandez une accréditation ? C’est le nouveau motif bidon que ce régime là a trouvé pour me refuser le visa. Extraordinaire ! ».
Si le code de la communication règlemente l’autorisation d’entrée sur le territoire gabonais par une accréditation pour les journalistes qui est délivrée par la Direction générale de la communication après validation du ministre de la Communication, pour Kemi Seba, les autorités gabonaises ont trouvé un subterfuge pour l’empêcher d’entrer sur le territoire gabonais, après avoir réalisé que le nom inscrit sur le passeport béninois est Gilles Robert Capo Chichi, donc la propriété de Kemi Seba. « Normalement les autorités quand ils en arrivent à mettre le cachet de visa d’entrée d’un pays c’est qu’ils ont donné l’accord sauf si, cas de force majeur, il y a un élément qui fait que de manière rétroactive ou de manière ultérieure, il réalise que si on le fait entrer c’est dangereux et c’est ce qu’il s’est passé. » puis « au dernier moment ils ont mis “annulé” parce qu’en fait, ils se sont rendus compte que celui qui portait le nom civile Stellio qui est le mien c’était Kemi Seba ».
Selon l’activiste panafricain, les explications du Consulat général ne tiennent pas : « “vous êtes chroniqueur politique donc vous devez avoir une accréditation” alors que je venais pour affaires et non pas pour un reportage et donc cela n’avait strictement aucun lien avec une accréditation ».