L’objectif principal de la mission de la secrétaire générale du Commonwealth à Libreville était de recueillir les différents sentiments de toutes les forces vives de la Nation sur le déroulement des événements ayant conduit à l’annulation des résultats des élections générales du 26 août dernier.
Patricia Scotland, a de ce fait échangée tour à tour avec les représentants de la société civile, des confessions religieuses, du corps diplomatique et la classe politique gabonaise.
Après l’audience que lui a accordé le nouvel homme fort du Gabon, Patricia Scotland a déclaré qu’il « était essentiel pour moi de venir parler à toutes les parties ici au Gabon afin de bien comprendre ce qui s’est passé pendant les élections, après les élections, les raisons pour lesquelles le pouvoir a été pris et ce qui se passe maintenant ».
Selon Patricia Scotland, le Commonwealth a des règles très claires et très strictes concernant la bonne gouvernance, l’Etat de droit et la manière dont les élections doivent être gérées. « La prise de pouvoir illégale n’étant jamais quelque chose que la famille du Commonwealth qui compte 56 nations, ne pourrait approuver », a-t-elle indiqué avant de poursuivre : « j’ai également eu, à deux reprises, l’occasion de m’entretenir avec le président de l’administration actuelle, responsable de la Transition. Nous avons pu parler en détail des attentes du Commonwealth et j’ai reçu un certain nombre d’assurances. Je me félicite qu’il n’y ait pas eu d’effusion de sang », a-t-elle soutenue.
Toutefois, l’envoyée spéciale du Commonwealth a encouragé et exporté l’ensemble des forces vives de la Nation à prendre part aux travaux de la Transition pour éviter les sanctions de l’organisation.
Le séjour de 48 heures de Patricia Scotland à Libreville, s’est conclu par l’entretien avec l’ancien président de la République, Ali Bongo Ondimba, l’initiateur de cette adhésion du Gabon.
Pour rappel, le Gabon a rejoint cette organisation intergouvernementale dont l’anglais est la langue commune, le 24 juin 2022.