Informer les résidents légaux et illégaux des cités Alhambra de la passation des charges de la gestion administrative de leurs cités de l’ANUTTC à la SNI, et recueillir leur avis pour convenir d’un mode de gouvernance commun étaient les objectifs visés par la SNI en organisant cette consultation publique.
Une consultation qui a été saluée par les résidents des cités Alhambra qui sont confrontés au quotidien à une gestion chaotique, à travers le racket, les constructions anarchiques, les nuisances sonores, l’absence de voiries, et le grand banditisme. C’est pour mettre fin à cette situation de non-droit que l’État via la SNI a décidé de moderniser la gestion de ces cités.
“ensemble, nous allons définir un cap, une direction vers laquelle nous allons partir pour améliorer le cadre de vie de cette cité, qui a le potentiel de devenir un cadre paisible pour ces résidents, mais qui malheureusement pour l’instant ne bénéficient pas de cette situation”, a déclaré le Directeur général de la SNI, Hermann Kamonomono.
“Nous allons intervenir sur deux volets. Le premier volet est celui de la gestion immobilière, la gestion proprement dite de la cité par la mise en place très rapide d’un syndic de copropriété qui va gérer la cité. Mais avant de mettre en place le syndic de copropriété, nous allons procéder à l’identification des occupants actuels dans le but d’établir de nouveaux contrats aux résidents”, a précisé le patron de la SNI.
“A la suite de ce travail, nous allons donc revoir tout ce qui est technique, donc le deuxième volet. Il y a un volet amélioration du cadre de vie, à l’intérieur de la cité. Vous avez vu, avec toutes les dégradations qu’il y a, il y a nécessité, urgence d’effectuer des travaux pour améliorer le cadre de vie. C’est donc notre préoccupation principale, l’assainissement du cadre de vie et la gestion de la cité à travers un règlement intérieur gérée par un syndic de copropriété”, a conclu le patron de la SNI.
“Nous avons initié ces consultations publiques à la demande des résidents des cités Alhambra elles-mêmes qui ont manifesté par courrier à des nombreuses reprises des problèmes de tous genres dans la commune, mais fondamentalement un problème sécuritaire. Donc nombreux étaient malheureusement dans des conditions de sécurité qui nécessitent l’apport de la mairie mais également des services compétents. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes tournés vers le ministère de l’Habitat pour savoir exactement quelle était la situation administrative de ces cités. Le ministère nous a orienté vers un nouveau gestionnaire qui est dorénavant la Société Nationale Immobilière. Et nous nous sommes donc rapprochés de la SNI pour savoir comment améliorer les conditions de vie de ces citoyens qui se retrouvent dans une situation de détresse. Et c’est pour cela que nous avons mis en place des décisions qui vont contribuer à améliorer les conditions de vie des résidents des cités Alhambra.”, a déclaré la première autorité de la commune d’Akanda Yvon Patrick Rombogouera.
Dans les prochains jours, la SNI va procéder à une première étape d’identification des résidents des cités Alhambra, en collaboration avec la SEEG. La date a été fixée pour le 10 mai prochain.