En l’absence de signe de vie de Ramon Cotta, après son extradition au Cameroun, ses proches, des ONG, et un collectif d’avocat, étaient montés au créneau pour dénoncer une possible disparition forcée de l’activiste, par le régime de Paul Biya, dont il critiquait la gouvernance sur les réseaux sociaux, depuis Libreville où il résidait.
Face au silence des autorités camerounaises sur le lieu de détention de Ramon Cotta, l’un des principaux opposants à Paul Biya, Maurice Kamto avait alerté l’opinion sur le risque que l’activiste subisse le même sort que le journaliste Martinez Zogo, assassiné dans des conditions atroces par des éléments des renseignements généraux du Cameroun.
Un de ses principaux conseiller, Me Hippolyte Meli, a enfin pu rencontrer son client, après plusieurs jours de silence des autorités camerounaises sur le lieu de détention de l’activiste, voire de signe de vie de ce dernier.
« Ramon Cotta est bien en vie. Fin de sa détention in Communicado aujourd’hui », a fait savoir un de ses principaux conseiller, Me Hippolyte Meli, ce mercredi 21 août sur le réseau social X.
Ce dernier, tout en dénonçant une extradition cavalière, de son client, par l’absence de l’association des parquets des deux pays, annonce que son client doit désormais « faire face à des accusations pénales spectaculaires, du genre : actes de terrorisme, financement du terrorisme, trafic d’armes, insurrection, outrage au chef de l’Etat et membres du Gouvernement. ».