Selon l’évaluation de l’OMS, le risque de variole du singe est modéré à l’échelle mondiale et dans toutes les régions, à l’exception de la région européenne, où le risque est élevé. « Il existe également un risque évident de propagation internationale, bien que le risque d’interférence avec le trafic international reste faible pour le moment. En résumé, nous sommes en présence d’une épidémie qui s’est propagée rapidement dans le monde entier, par de nouveaux modes de transmission, dont nous ne savons pas grand-chose, et qui répond aux critères du Règlement sanitaire international », a précisé le chef de l’OMS.
With the tools we have right now, we can stop #monkeypox transmission and bring this outbreak under control. It’s essential that all countries work closely with affected communities to adopt measures that protect their health, human rights and dignity.pic.twitter.com/DqyvRtB8w2
— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) July 23, 2022
Pour rappel, les autorités sanitaires gabonaises s’étaient réunies en atelier du 27 au 30 juin 2022 à Libreville appuyés par l’OMS et Africa CDC, afin de prendre des dispositions fermes pouvant permettre au Gabon de lutter efficacement contre cette épidémie. Au terme des travaux de cet atelier, Alain Mbongo, Directeur de l’Institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies avait soutenu que « Le Gabon a désormais un document qui lui permettra de faire face à une éventuelle épidémie de la variole du singe. C’est un outil important qui prépare le pays dans différents domaines ou piliers. Donc, sur le plan de la coordination, de la surveillance épidémiologique, du laboratoire des recherches, de la prise en charge, de la communication sur les risques, mais également sur le plan de la vaccination et de la logistique. Dans cet outil, on retrouve tout ce qu’il faut pour que le Gabon puisse réagir ou riposter en cas de variole du singe ». Pour le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, la coordination et la mutualisation des efforts entre Etats seraient des armes efficaces de lutter contre cette épidémie : « Il est donc essentiel que tous les pays travaillent en étroite collaboration avec les communautés d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, pour concevoir et fournir des informations et des services efficaces, et pour adopter des mesures qui protègent la santé, les droits de l’homme et la dignité des communautés touchées » surtout que : « Depuis lors, la flambée a continué, et l’on dénombre aujourd’hui plus de 16 000 cas signalés dans 75 pays et territoires, et cinq décès », a déclaré le Dr Tedros.