Pour rappel, dès son élection à la présidence de la Confédération patronale gabonaise le 30 juillet 2022, Henri-Claude Oyima, avec son équipe dirigeante ont très tôt émis la volonté que le secteur privé ait la gestion de la prévoyance sociale qui est un secteur ancré avec beaucoup de soucis de gestion, au regard des grèves incessantes qui y sont et de la mise en oeuvre d’une administration provisoire de douze mois.
Ainsi, le président de la république, Ali Bongo a, au cours de ce dîner du 10 décembre dernier, annoncé que le secteur privé assumera désormais la gestion de la prévoyance sociale, car c’est un secteur auquel le président lui-même accorde beaucoup d’intérêt.
Le président de la FEG, Henri-Claude Oyima s’est réjouit de cette annonce qui est une innovation dans notre pays et cela va donner au secteur privé d’avoir un regard sur la gestion du capital humain des deux entités avec pour corollaire de redresser l’économie desdites structures.
«Nous avons été heureux des annonces du chef de l’État sur la problématique de la prévoyance sociale. C’est-à-dire que désormais, la Caisse nationale de sécurité sociale et la Caisse nationale d’assurance maladie de garantie sociale seront gérées, comme nous l’avons souhaité, par le secteur privé», a déclaré le patron de FEG, par ailleurs président directeur général de BGFIBank.
La gestion de la prévoyance sociale emmènera les entreprises à plus de responsabilité et de compétitivité afin que les grèves incessantes et la cessation régulière des pensions retraites et des allocations aux personnes handicapées entre autres, soient un vieux souvenir.
«Un pays ne peut pas se développer sans les entreprises. Le président de la République a confirmé ce message de manière solennelle. Pour dire que les entreprises du Gabon doivent désormais prendre la place qui doit être la leur dans le développement de notre économie» a conclu Henri-Claude Oyima.