Bien que certains aient vu sa nomination au ministère de l’Environnement et du Climat comme une promotion, d’autres y ont perçu une sanction. Néanmoins, Mays Mouissi a salué cette nouvelle responsabilité, exprimant sa gratitude envers le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Malgré ses propos enthousiastes sur la préservation des générations futures et du potentiel naturel du Gabon, une annonce inattendue pourrait bien perturber ses projets.
Lors du Conseil des ministres du 22 janvier 2025, le gouvernement a présenté la création de l’Agence Gabonaise pour le Développement de l’Économie Verte (AGADEV), une nouvelle structure censée être placée sous la tutelle du ministère de l’Environnement et du Climat. Mais contre toute attente, l’agence sera finalement rattachée au ministère de l’Économie et des Participations.
L’AGADEV a pour mission principale de promouvoir une économie verte au Gabon. Elle œuvre notamment pour la monétisation des crédits carbone, la valorisation du capital naturel et la conservation des écosystèmes. L’agence soutient également la recherche et l’innovation dans le domaine de l’économie verte, et vise à catalyser les investissements verts tout en renforçant le pôle d’excellence du Gabon dans ce secteur.
En parallèle, la directrice générale de l’agence a été désignée. Scyrielle SENDE ETALI prendra les rênes de l’AGADEV, et devra rendre directement des comptes à Mark Alexandre Doumba, le nouveau ministre de l’Économie et des Participations, et non à Mays Mouissi, comme on pouvait s’y attendre. Cette organisation montre que la gestion de la transition écologique pourrait suivre une trajectoire différente de celle anticipée, plaçant ainsi Mays Mouissi dans une position délicate.