Le respect de l’accord d’échange dettes contre nature, d’un montant de 500 millions de dollars, premier du genre sur le continent africain conclu par Ali Bongo avant qu’il ne soit déposé par les militaires a été respecté par le nouvel homme fort du pays, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui avait fait la promesse de respecter les engagements du Gabon à l’endroit de ses créanciers au lendemain de sa prise de pouvoir.
Ainsi, Libreville aurait versé sa première tranche de 1,1 million de dollars à un nouveau fonds de conservation qui sous-tend l’accord, selon l’agence de presse basée à Londres.
Au lendemain du coup d’Etat militaire, l’ONG américaine de protection de l’environnement, The Nature Conservancy qui avait contribué à la réalisation de cet accord échange dette-nature aurait rencontré les responsables de la junte pour s’assurer du respect des engagements du Gabon face au risque de défaut de paiement.
En outre, malgré la suspension par Washington de la majeure partie de son aide au Gabon suite au coup d’Etat, la Société financière de développement international des États-Unis qui est soutenue par le gouvernement américain, et qui a participé à l’opération échange dette-nature sous forme de couverture d’assurance “risque politique” a maintenu sa collaboration avec les nouvelles autorités de Libreville.