Selon l’agence de presse Reuters, le Gabon a lancé ce 25 juillet 2023, un appel d’offre dette-échange nature à la Bourse de Londres.
Une annonce qui a incité les trois euro-obligations auxquelles la République gabonaise faisait référence à augmenter jusqu’à 2,2 cents par dollar.
Ainsi, l’échéance de février 2031 a augmenté de 2,203 cents à 83,702 cents et l’échéance de novembre 2031 a bondi de 2,129 cents à 83,573 cents, par rapport à l’offre du gouvernement gabonais de racheter les obligations pour 85 cents par dollar d’obligation.
Selon l’accord conclu avec la République gabonaise, la Société américaine de financement du développement international fournirait une assurance contre les risques politiques. Tandis que la Banque africaine de développement et la Banque européenne d’investissement sont intéressées à fournir des garanties de crédit. C’est la Banque of Américain qui négocie ces institutions financières pour finaliser un accord.
Pour information, les échanges dette-nature voient la dette d’un pays rachetée par une banque ou un investisseur spécialisé et remplacée par des obligations moins chères, généralement avec l’aide d’une « garantie de crédit » ou d’une « assurance contre les risques » d’une banque multilatérale de développement. Les économies sont destinées à être utilisées pour financer la conservation.
Après l’échec de la vente de ses crédits carbone les autorités gabonaises parviendront-ils cette fois-ci à convaincre ses créanciers d’échanger leur dette contre des obligations bleues ?