En 2024, l’Etat gabonais via son ministère de l’Economie et des Participations sous la supervision de Mays Mouissi, envisage procéder à des prises de participation au capital de la BDEAC dont le siège se trouve à Brazzaville au Congo pour une valeur de 5 000 000 000 FCFA. L’actionnariat de la BDEAC est composé des États membres (50,88 %), la BEAC (33,43 %) et autres (15,69 %).
Dans son offensif, le Gabon serait aussi intéressé par la prise de participation à la BM, cette fois-ci à hauteur de 3 200 000 000 FCFA pour accroître ses recettes budgétaires. L’opération sera d’autant plus facile que l’institution spécialisée dans l’aide au développement avait été l’une des premières institutions financières internationales avec la Banque africaine de développement, à lever la décision de suspendre toute coopération avec la junte après le coup d’Etat qui a renversé Ali Bongo Ondimba le 30 août dernier.
Au total donc l’Etat gabonais va décaisser 8 200 000 000 FCFA pour obtenir des prises de participation au sein de la BDEAC et de la BM.