Les candidats auront entre le 27 février et le 8 mars 2025 pour soumettre leur déclaration de candidature, avec des heures de dépôt fixées de 08h00 à 18h00. Ce cadre temporel structuré vise à garantir la transparence du processus électoral et à offrir un délai suffisant pour la constitution des dossiers.
Une des nouvelles mesures importantes apportées par ce décret est la nécessité pour chaque candidat de présenter un compte prévisionnel de campagne, détaillant les ressources et les dépenses projetées. Ce document devra être déposé à la Cour des Comptes ou à la chambre provinciale compétente au plus tard quatorze jours avant le scrutin. Cette mesure vise à renforcer la transparence et la bonne gestion des financements de campagne.
Le décret prévoit également l’utilisation d’un bulletin de vote unique, comportant les noms, prénoms, et photographies des candidats, ainsi que des signes distinctifs permettant de distinguer ceux soutenus par des partis politiques de ceux qui se présentent indépendamment.
La campagne électorale, qui débutera le samedi 29 mars 2025 à minuit, s’étendra jusqu’au vendredi 11 avril 2025 à minuit, offrant aux électeurs une période de quatorze jours pour se forger une opinion sur les projets des candidats.
Cette élection présidentielle revêt un caractère particulièrement symbolique, puisqu’elle marquera la fin de la transition politique qui a débuté après le coup d’État du 30 août 2023. Ce jour-là, Brice Clotaire Oligui Nguema a renversé le président Ali Bongo Ondimba, mettant ainsi fin à plus de 50 ans de pouvoir dynastique. Le scrutin du 12 avril 2025 permettra de poser les bases d’une nouvelle ère politique et institutionnelle, symbolisant un retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.