Lors de cette rencontre, Ndong Sima, qui avait été désigné coordinateur national du camp du « Oui », a présenté les grandes lignes du rapport final en cours de préparation. « (…) j’ai été le coordinateur à l’occasion de ce référendum » pour le camp du « Oui », et « Il était bon que je vienne partager le rapport général que nous sommes en train de finaliser », a-t-il expliqué au sortir de l’audience avec le président.
Quel avenir politique pour Raymond Ndong Sima ?
Alors que le Premier ministre s’affirme comme un acteur clé du plébiscite en faveur de la nouvelle Constitution, une question demeure : pourrait-il être appelé à jouer un rôle stratégique dans une éventuelle candidature du président Oligui Nguema à l’élection présidentielle post-transition ? Même si jusqu’à présent, le Chef de l’État n’a pas officialisé ses intentions concernant cette échéance, mais les spéculations vont bon train.
Cette audience pourrait marquer une évolution du rôle de Ndong Sima, dont la gestion de la campagne du « Oui » a été saluée. Pourrait-il devenir le directeur de campagne d’Oligui Nguema, s’il venait à se lancer dans la course présidentielle ? Cette hypothèse alimente les débats, d’autant plus que le Premier ministre a déjà dû naviguer entre soutien politique et critiques administratives.
Une trajectoire politique sous tension
En janvier dernier, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) avait envisagé de remplacer Raymond Ndong Sima à la Primature par le vice-Premier ministre Alexandre Barro Chambrier, en raison de son approche jugée trop orthodoxe de l’administration. Une décision finalement écartée, mais qui témoigne des défis auxquels le chef du gouvernement a dû faire face dans un contexte de transition politique complexe.
Alors que le Gabon s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire politique avec l’entrée en vigueur de la Constitution révisée, les cartes restent à jouer pour les figures clés de la transition, à commencer par le tandem Oligui Nguema–Ndong Sima.