Selon les accusations, l’activiste Éric Otsetse aurait été auteur de la diffusion des allégations non fondées contre Nziengui Madoungou Alfred, en relayant des publications de certains activistes résidant à l’étranger.
Au cours de l’audience, le prévenu a lui-même admis que les informations qu’il avait partagées sur les réseaux sociaux étaient fausses et provenaient de sources non fiables.
« Il s’est battu seul comme un homme et troublé par mes questions pointues, le prévenu poursuivi pour injures et diffamations publiques, a fini par demander Pardon publiquement pour avoir blessé l’honneur et la dignité de mon client qui, néanmoins a sollicité du Ministère Public de requérir les peines d’emprisonnement afin que cela serve de leçon à tout le monde, surtout aux activistes gabonais cachés partout ailleurs dans le monde. », a fait savoir Me Jean-Paul Moumbembé interrogé par notre rédaction.
Au-delà du verdict attendu, ce procès soulève une problématique majeure sur la responsabilité individuelle dans l’utilisation des réseaux sociaux dans notre société. La diffusion de fausses informations, les accusations non fondées et les attaques personnelles sur les réseaux sociaux comportent des incidents graves, non seulement pour les personnes ciblées, mais aussi pour ceux qui les diffusent.