« Nous promoteurs du projet « Un Taxi, un Emploi, un Avenir », regroupés autour du collectif C.A.E.T (Collectif des Auto entrepreneurs Taximan), interpellons la communauté nationale et les plus hautes autorités du pays sur la situation que nous traversons depuis le lancement de ce projet de l’État qui avait pour mission de résorber le chômage qui touche la grande majorité de la jeunesse. », déclare le collectif.
« Alors que nous avons pleinement adhéré à ce projet, lancé officiellement en grande pompe par le Premier ministre de l’époque, Rose Christiane Ossouka Raponda, en avril 2022, plus d’un an après son lancement c’est la désolation pour les 21 Gabonais qui ont souscrit à ce projet social porteur d’espoir à travers le Pôle National de Promotion de l’Emploi (PNPE). Nous sommes condamnés à rembourser au PNPE, chacun d’entre nous près de 27 millions (Vingt-sept millions) FCFA en quatre ans pour soit 600 millions de façon globale pour bénéficier des véhicules après apurement de la dette contractée auprès de la micro finance Épargne et développement du Gabon. », dénoncent-ils.
« les modalités de remboursement que nous impose le service public de l’emploi de la République Gabonaise censée aider les compatriotes en matière d’insertion professionnelle sont insoutenables, irréalistes, voire de l’arnaque. » car « La direction générale du PNPE, a contracté deux crédits d’un montant de 106 millions puis de 111 millions de FCFA pour acquérir un parc automobile de 21 véhicules Toyota, modèles Starlet, en plus de la ligne de crédit qui comprend une multitude de fournisseurs, élevant la facture à près de 600 millions de FCFA que nous devons rembourser. », déclarent-ils.
« Comment pouvez-vous demander à un Gabonais de rembourser un véhicule acheté 8,5 millions FCFA à débourser au final 26 millions de FCFA en prenant en compte la ligne de crédit. S’agit-il d’un projet social ? Ce projet a-t-il été monté pour enrichir les caisses de la micro finance Épargne et développement du Gabon ? Pourquoi le PNPE se comporte comme une entreprise commerciale ? », s’interrogent-ils.
« Aujourd’hui, malgré les intimidations, nous sommes obligés d’interpeller publiquement le PNPE,car ce dernier, nous accorde que le mépris en nous faisant passer pour des bras cassés, pour des individus non reconnaissants de la chance qu’il nous accorde en nous donnant ces véhicules. Nous ne sommes pas assurés, nous travaillons 7 jours sur 7, pour des recettes journalières qui ne dépassent pas les 40 milles FCFA/jour, pour verser 23 000 mille FCFA à EDG et le reste c’est pour laver le véhicule et mettre le carburant. », énoncent-ils.
« Nous le répétons encore une fois, pour la durabilité de ce projet, nous invitons le PNPE à revoir les conditions de remboursement du projet « Un Taxi, un Emploi, un Avenir » sinon ce projet sera voué à l’échec. Nous invitons les plus Hautes Autorités de la Transition à faire le point sur ce projet qui à notre avis a été mis en place pour surexploiter les compatriotes et enrichir le PNPE et la Microfinance EDG au détriment de l’État et des Gabonais. », affirment-ils.