Le départ à la retraite de Jean-Charles Solon, et le renversement du pouvoir de Ali Bongo Ondimba le 30 août dernier par les Forces de Sécurité et de Défense pourraient entraîner pour la première fois la nomination d’un Gabonais à la tête du Silam, surtout que le président de la Transition Brice Oligui Nguema a plusieurs fois annoncé lors de ses consultations avec “les forces vives de la nation” sa volonté de nationaliser les postes de souveraineté en déclarant que désormais “la politique et l’administration [publique]” devraient désormais revenir exclusivement au Gabonais.
Bien malin qui pourrait attribuer une image derrière le nom des “grandes oreilles du pays” le français Jean Charles Solon dont les révélations pourraient créer un séisme en partant du fleuve l’Ogooué au Gabon jusqu’à la Seine en France.
Jean Charles Solon, transmettait chaque jour, sous plis, les retranscriptions d’écoutes téléphoniques, interceptions de SMS ou de conversations sur WhatsApp, espionnage d’échanges de courriels ou sur les réseaux sociaux, au Chef de l’État Ali Bongo Ondimba.
Le président de la Transition Brice Oligui Nguema tiendra-t-il sa promesse ? Si c’est le cas qui deviendra donc le nouveau John Edgar Hoover, le premier directeur du Federal Bureau of Investigation, en devenant l’un des hommes les plus influents du pays ? Réponse dans quelques jours ou tout au plus quelques semaines.