« Les dégâts causés par les grands herbivores (éléphants et buffles) et les primates (chimpanzés, gorilles) aux cultures, vont jusqu’à compromettre les moyens d’existence des familles entières qui vivent déjà dans une situation alimentaire précaire. Aux dégâts des cultures, s’ajoutent des cas de perte en vie humaines ou de lésions corporelles graves suite à des attaques d’animaux sauvages sur des personnes », a déclaré le président du ROSCEVAC Nicaise Moulombi pour souligner la faiblesse des fonds liés au conflit homme-faune au regard des moyens engagés par l’Etat.
Selon le procès-verbal dont nous obtenu une copie, les participants à la table ronde, appellent les autorités de la Transition à diligenter urgemment un audit des fonds dédiés à la protection des écosystèmes pour la période allant de 2010 à 2023. Dans leur ligne de mire, l’ancien ministre de l’environnement du président déchu Ali Bongo Ondimba, Lee White, soupçonné par plusieurs ONG d’avoir détourné les fonds liés à la gestion du conflit homme-faune.
Le principal architecte de la politique verte du régime déchu d’Ali Bongo, proche de la famille présidentielle pourra-t-il un jour s’expliquer devant la justice gabonaise ?
Aujourd’hui rentré en Angleterre, son pays d’origine, contrairement à son ancien proche collaborateur, Ghislain Moussavou, soupçonné de complicité d’exploitation illégale, complicité de détournements de fonds publics, faux et concussion, usurpation de titre et tentative d’intimidations détenu à Sans-famille, il est désormais hors de porté de la justice gabonaise. Surtout que les conditions de son départ du Gabon au lendemain du putsh contre Ali Bongo sont floues. Aurait-il bénéficié de l’accord des noiuvelles autorités du pays pour quitter discrétement le territoire gabonais ? Face aux interrogations suscitées par son départ de Libreville pour Londres, les autorités gabonaises sont restées silencieuses.