La Fédération des associations professionnelles des établissements de crédit (Fapec) dont Loukoumanou Waidi est président, et actuel Directeur général de BGFIBANK Gabon, a organisé lesdites journées dans l’optique de réfléchir sur la relance de l’économie régionale post-covid-19.
Dans son discours circonstanciel, le président de la Fapec a affirmé que « Nous disposons dans la zone de toutes les ressources qu’il faut pour financer nos économies. Nous disposons de tous les instruments. Il y a le secteur bancaire à travers les banques. Il y a le secteur financier à travers les sociétés de bourses et la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf) ».
Pour rappel, les pays de la Cémac sont producteurs de pétrole, excepté la RCA qui regorge des pierres précieuses dans son sous-sol. Toute chose qui a amené les participants à relever que, la Cémac disposerait d’un secteur bancaire très stable, au point où les banques de la sous-région auraient réputation d’être en surliquidité.
Aussi, disposant d’une monnaie unique le FCFA, d’une banque centrale en l’occurrence la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) et des textes uniques de convergences économiques qui sont autant d’éléments qui constitueraient également des avantages à cette sous-région de l’Afrique centrale.
Pour bénéficier de ces avantages, la Fapec suggère aux pays de la Cémac de recourir aux banques locales afin d’obtenir des emprunts et pouvoir financer leurs projets de développement.
Le président de la Fapec en concluant ses propos a insisté sur le fait que « les banques de la sous-région ont la liquidité qu’il faut. Nous disposons, dans la zone, de toutes les ressources qu’il faut pour financer l’ensemble de l’économie de la sous-région, aussi bien le public que le privé. Nous avons les ressources, nous avons les instruments, nous avons les hommes qu’il faut pour davantage participer au financement de nos pays ».
Quant au ministre gabonais de l’Economie et de la Relance, Nicole Lydie Roboti Mbou, qui estime que le secteur bancaire est crédible et pourrait répondre aux attentes et du secteur privé. Pour cela, « nous ne pouvons pas ne pas faire confiance aux banques de nos zones. Nous devons aujourd’hui nous tourner vers l’intérieur. Nous pensons que nous devons, en tant qu’autorité monétaire, les encourager à continuer dans ce sens », a martelé le ministre.