Depuis hier, mardi 17 mai 2022, l’on a constaté un retour à la normale au sein des hôpitaux publics, où les assurés Cnamgs sont de nouveau reçus.
« J’affirme que la Cnamgs prend en compte la consultation, les ordonnances, toute la prise en charge en fait » stipule une patiente au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (Chuo).
Pour la Directrice générale du Chuo, Dr Elyse Eyang Obame, son établissement prend de nouveau en compte les assurés de la Cnamgs, car dit-elle : « ce n’est pas tant en soi la prestation médicale qui est lourd pour le patient, mais c’est surtout l’ordonnance. Ne pas faire une ordonnance Cnamgs à un patient, c’est vraiment lourd ! », a souligné la praticienne.
Selon le porte-parole des partenaires sociaux, Dr Chistiane Mengue M’Asseko, présidente du Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (Symefoga), « nous ne sommes pas là pour un bras de fer, nous sommes là pour dire que nous voulons soigner les gabonais dans les conditions acceptables, dans les conditions idoines», avant d’ajouter « tout bien portant, est un malade qui s’ignore ».
Ce retour à la normale, ne peut qu’être bénéfique pour les patients et pour les partenaires sociaux, qui ne désirent qu’exercer dans les conditions de travail acceptables, afin de mieux traiter les patients. La sérénité et la pérennité sont revenues au sein des hôpitaux publics gabonais.