Les entités visées par ces enquêtes incluent des ministères clés, tels que celui du Budget et des Comptes publics, ainsi que celui de l’Économie et des Participations. D’autres institutions importantes sont également sous investigation, à l’instar de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), de la Société de Patrimoine des Infrastructures Numériques (SPIN), du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques, de la Caisse Nationale d’Assistance Médicale et de Garantie Sociale (CNAMGS), et même de la Mairie centrale de Libreville.
Un autre dossier notoire concerne Ali Akbar Onanga y’Obeghe, ancien Secrétaire Général du gouvernement et ministre de la Fonction publique. Il fait l’objet d’une enquête pour des accusations similaires de détournements et de pratiques d’enrichissement illicite.
Ces investigations, qui s’appuient sur l’article 38 de la loi n°042/2020 modifiant la loi portant création de la CNLCEI, visent à renforcer la transparence et restaurer la confiance dans la gestion des fonds publics. Selon une source proche du dossier, « ces enquêtes traduisent une volonté claire de mettre un terme à l’impunité et de garantir une gestion publique plus responsable ».
Cette ouverture d’enquête s’inscrit dans les engagements du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) visant à assainir la gestion des ressources publiques et à éradiquer les pratiques corrompues ayant miné la crédibilité des institutions gabonaises. L’objectif est de responsabiliser les gestionnaires publics et de faire en sorte que les abus de pouvoir soient sanctionnés.