Au sein du CLR, alors que l’aile proche du Palais du bord de mer conduite par Nicole Asselé s’organisait en coulisse à acter la fusion-absorption du Centre des Libéraux réformateurs (CLR) par le Parti démocratique gabonais (PDG), son président-fondateur, Jean-Boniface Asselé a opposé un refus catégorique au cours d’un conseil politique tenu le samedi 20 novembre 2021.
Bien que faisant partie de la Majorité républicaine, le CLR est constamment en conflit avec le Palais du bord de mer comme cela a été le cas lors de la convalescence d’Ali Bongo Ondimba après l’accident vasculaire cérébral dont il a été victime en 2018 à Ryad. Alors que des rumeurs annonçaient le chef de l’État décédé, Asselé avait demandé d’avoir des preuves de vie d’Ali Bongo, en exigeant un tête-à-tête avec ce dernier. Un non catégorique lui fut opposé. Depuis lors les rapports n’ont plus jamais été au bon fixe entre le CLR et les locataires du bord de mer.
Du débauchage des militants du CLR, la tentative de le déposséder du parti par l’entremise de sa fille Nicole Asselé, le muselage de sa radio, jusqu’aux rumeurs savamment distillées sur son état psychologique dégradant, Asselé a tenu tête.
Rancunier, il n’a pas non plus oublié l’épisode de l’élection du maire de Libreville en 2019, où le PDG avait investi Léandre Nzué sans consulter ses traditionnels alliés, notamment le CLR avec ses 30 conseillers sur les 74 restant, le PDG disposant d’une majorité relative de 77 élus.