Réagissant notamment aux événements survenus à Mitzic, où Bilie-By-Nze a fait part de son mécontentement, Max Olivier Obame a vivement critiqué la transformation d’un incident regrettable en une opportunité médiatique. « Un homme politique ne doit pas jeter de l’huile sur le feu ou souffler sur les braises. Il est essentiel de faire preuve de responsabilité et de retenue, surtout dans cette période cruciale », a-t-il déclaré, en soulignant l’importance de l’unité et de l’inclusion dans le processus de transition.
Au sujet des déclarations du professeur Albert Ondo Ossa, qui avait lancé des prédictions sombres en affirmant que l’élection ne se tiendrait pas, Max Olivier Obame a rétorqué avec fermeté. Il a assuré que toutes les questions logistiques et financières étaient déjà réglées, rappelant que le Gabon avait récemment levé 570 millions de dollars sur les marchés internationaux, bien au-delà des 500 millions initialement prévus pour garantir la bonne organisation de l’élection. « L’élection se tiendra bien le 12 avril 2025 », a-t-il martelé, écartant les spéculations de l’ex-candidat.
Dans une réplique cinglante à Ondo Ossa, le porte-parole de la présidence a aussi évoqué les prédictions erronées du professeur par le passé, citant notamment ses avertissements de 2009 concernant le non-paiement des salaires, un événement qui n’a jamais eu lieu. « Où est passé cet argent ? », s’est interrogé Max Olivier Obame, après avoir mis en lumière l’ampleur de la dette publique et le manque de transparence de certains discours politiques. La gestion financière du pays, selon lui, est désormais sous contrôle, et il a rappelé que la situation de la dette, avec un ratio de 58 % du PIB en 2023, a été héritée d’une période marquée par de nombreuses incohérences.
Sur la question de la candidature des militaires, Max Olivier Obame a apporté une clarification importante. Il a rappelé que la nouvelle loi électorale permet aux militaires de se présenter aux élections, et que l’idée selon laquelle aucun militaire ne pourrait se présenter est erronée. En évoquant cette question, il a souligné que la réconciliation nationale était au cœur des priorités du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema et a précisé que la liberté d’expression de tous les citoyens, y compris celle de Bilie-By-Nze, faisait partie de cet esprit de dialogue.