Il était question au cours de cette réunion de partager les meilleures expériences et les idées sur les moyens par lesquels le Conseil de sécurité ou les organisations régionales devraient privilégier afin de protéger et faire progresser la mise en œuvre du droit de la femme.
Dans son allocution, le Représentant du Gabon auprès de l’Onu s’est insurgé du fait que les femmes soient toujours maltraitées malgré la mise en place d’instrument juridique comme la Conférence de Pékin de 1995, qui proclamait que l’égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle du développement durable, de la paix et de la démocratie.
Ainsi, Michel Xavier Biang a rappelé que les femmes et les enfants continuent d’être les premières victimes des situations de crises. Il serait temps que les femmes participent à tous les processus de paix et prises de décisions tels que la prévention, le post-conflit et la médiation.
Pour que les femmes ne soient plus les premières victimes des conflits, il faudrait accroitre l’accompagnement financier, technique et logistique au profit de ces dernières, mais l’UA devrait davantage s’engager face à la problématique des changements constitutionnels, a martelé le diplomate gabonais.
Toutefois, Michel Xavier Biang a souligné que le Gabon menait une politique qui place la femme au centre de la société, toute chose qui pourrait se comprendre au travers des postes de responsabilités occupées par les femmes, la Cour constitutionnelle, la Primature, le Sénat, la Mairie centrale entre autres.