Venue adouber la liste UN/RPM, dont notamment la candidature de Jean Gaspard Ntoutoume Ayi et Karine Berth, Paulette Missambo a invité les populations de la commune d’Akanda à voter pour ses poulains. “Je voulais simplement vous présenter nos deux candidats qui changeront l’Assemblée nationale de demain. Je voulais simplement vous présenter la force de l’Union que nous représentons, qu’ils symbolisent ici et que nous représentons au sein d’Alternance 2023. Et nous appelons l’ensemble des Gabonais le 26 août à changer la donne. Nous appelons chacun d’entre vous à prendre ses responsabilités. Restaurer une République impartiale, une République de liberté et rendre aux Gabonais sa dignité et sa fierté.”, a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter : “Je vous invite ici à Akanda à voter pour nos deux jeunes compatriotes et surtout à marquer de votre détermination le changement de demain pour construire un Gabon meilleur”.
Prenant la parole à son tour, pour Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, nous sommes “A 10 jours de cette échéance inédite dans notre pays je dois à la vérité de dire que c’est avec gravité que je me présente devant vous aujourd’hui, à la faveur de ce premier meeting. Dans 10 jours mes chers concitoyens nous serons invités à faire le choix fondamental pour notre pays. Dans 10 jours nous allons choisir les femmes et les hommes auxquels nous allons confier notre pays, nos vies, notre destin en tant que peuple et en tant que nation. Le 26 août en se levant chaque Gabonaise et chaque Gabonais devra se poser cette question simple : quel choix vais-je faire aujourd’hui pour mon pays ? Vais -je me rendre aux urnes pour abandonner mon pays à d’autres ? Vais-je prendre la responsabilité de laisser ces imposteurs continuer à piller notre pays (…) La décision d’organiser le même jour l’élection présidentielle, les élections législatives et les élections locales a été prise par le pouvoir volontairement, insidieusement, afin de diluer les enjeux réels de chacune de ces élections dans une forme de carnaval organisée.”
“Ne nous laissons pas distraire comme disent les jeunes, restons concentrés et ne nous éloignons pas de notre objectif. L’enjeu premier de cette élection nous la connaissons et nous devons en parler. En 2009, un pouvoir s’est installé frauduleusement à la tête de notre pays, à la faveur de ce que l’on avait appelé un coup d’État de la Cour constitutionnelle. Il faut que nous le disions et nous ne devons jamais l’oublier que ce coup d’État de la Cour constitutionnelle a permis d’installer à la présidence de la République un compatriote qui n’avait été élu par personne ni dans son propre parti, ni par les Gabonais.”, a-t-il déclaré.
Selon Jean Gaspard Ntoutoume Ayi : “Depuis bientôt 14 ans, notre pays connaît la régression économique et sociale de son histoire contemporaine. Vous savez qu’en 2005, Omar Bongo avait fait campagne en disant qu’il faut que demain soit meilleur qu’aujourd’hui. Pour la première fois de notre histoire, nous voyons comment demain risque d’être pire qu’aujourd’hui, si nous n’y prenons garde. Nous voyons comment aujourd’hui est pire qu’hier, alors que des générations entières ont vécu en sachant qu’aujourd’hui était meilleur qu’hier et demain sera meilleur qu’aujourd’hui.”
Jean Gaspard Ntoutoume Ayi invite les Gabonais à prendre leur responsabilité. “en 1967 au Gabon on a eu la même imposture. Hilarion Nguema avait chanté “votez Léon Mba, votez photo”. On a le sentiment qu’ils réécrivent la même histoire, nous ne devons pas l’accepter. L’enjeu du 26 août prochain c’est celui-là et aucun autre. Le 26 août prochain nous allons choisir entre l’humiliation et la dignité, entre le mépris et la fierté. Le 26 août prochain nous allons choisir entre Ali et le Gabon. Ils ont dit Ali pour tous, nous nous disons le Gabon pour tous.”, a-t-il martelé.
“Depuis 14 ans, l’humiliation, la brutalité et le mépris sont les seules choses que cette imposture a réservées aux Gabonais. Le 26 août prochain nous allons rendre sa dignité, sa liberté et sa fierté aux Gabonais à chaque Gabonais. Mais pour que celà soit possible il nous faut prendre collectivement trois engagements. Premier engagement, l’unité des filles et des fils de notre pays, attachés au changement autour d’une candidature consensuelle à la présidence de la République (…) la deuxième condition le 26 août 2023, rendons-nous massivement élire ce candidat consensuel que nous aurons choisi. Qu’il pleuve, qu’il fasse chaud, même s’il y a coupure d’électricité et d’eau, allez aux urnes. (…) Nous devons tous prendre l’engagement ferme, froid et sans concession de ne pas laisser se reproduire le braquage électoral de 2009 et de 2016.”, a insisté Jean Gaspard Ntoutoume Ayi.