“Je remercie l’Organisation Internationale de la Francophonie pour avoir fait son choix sur notre organisation et notamment dans la thématique plaidoyer pour les sachets plastiques au Gabon. Et comme vous le savez le Gabon étant leader par l’engagement du Chef de l’État qui n’est plus à démontrer aujourd’hui nous avons bénéficié de financement de la part de la Francophonie. Notamment le RGDD qui s’occupe du nettoyage des plages, le ROSCEVAC qui fait un plaidoyer au niveau des Parlements, au niveau institutionnel et Akewa Accélérateur qui va donc appuyer la composante renforcement des capacités des jeunes.”, a déclaré le président du ROSCEVAC
Nicaise Moulombi plaide pour la création d’une économie circulaire autour du déchet plastique : “Nous pensons que le déchet plastique doit être considéré aujourd’hui en valeur économique. Quelle est la valeur économique que représente aujourd’hui le déchet plastique ? Il est dommage que certains pays comme c’est le cas en Afrique de l’Ouest qui ont valorisé le prix du kilogramme du déchet plastique. Son prix est de 500 FCFA en Côte d’Ivoire, dans d’autres États, il est à plus de 500 FCFA. Nous voyons donc comment le commerce circulaire se fait aujourd’hui autour du déchet plastique dans ces pays. A travers cet exemple, nous pensons que la jeunesse gabonaise peut par la chaîne de la valeur du déchet plastique créer suffisamment d’emploi. C’est pour cela que je lance un appel au moment où le Gabon va tenir trois élections politiques, dont la magistrature suprême, j’invite le futur président de la République à se pencher sérieusement sur les questions liées à la préservation de l’Environnement. Si le Chef de l’État n’était pas engagé au niveau national et international, même si beaucoup reste faire, n’aurons pas eu ses financements. C’est pour cela que nous rendons hommage à son action.”
“Nous pensons qu’une nouvelle fiscalité autour du déchet plastique peut être bénéfique pour notre économie. A condition que nous révisons notre Loi de finances en indexant les bouteilles plastiques qui sont importées et que nous favorisons ceux qui produisent localement”, a expliqué Nicaise Moulombi.
Pour rappel, le projet Ecomob a pour ambition d’impacter des milliers de jeunes de Libreville, Akanda, Owendo, Port Gentil, Franceville pour le ramassage des déchets et pour des actions de plaidoyer.