Si « Le 30 août, au Gabon, la prise de pouvoir de Brice Clotaire Oligui Nguema a mis un terme à plusieurs décennies de domination de la famille Bongo au Gabon et a invalidé la réélection d’Ali Bongo à la présidence de la République. », le coup d’Etat militaire « a également stoppé les ambitions bien connues à Libreville de Nourredin Bongo, soutenu en ce sens par sa mère Sylvia Bongo, pour la présidentielle de 2030. », indique le média.
Pour atteindre son ambition, Noureddin Bongo s’était appuyé sur plusieurs cabinets français et anglo-saxons pour construire un programme des 100 premiers jours pour son père : « Sur ce dossier, il avait fait intervenir Global Sovereign Advisory (GSA), dont la patronne Anne-Laure Kiechel, ex-associée-gérante de Rothschild, s’était rendue plusieurs fois à Libreville pour 375 000 euros d’honoraires (ndlr : 246 635 350 FCFA). Un dossier sur lequel Laurent Benarousse, le patron de Roland Berger en France, était également intervenu moyennant 1,12 million d’euros d’honoraires (736 752 578 FCFA). », fait savoir Consultor.
Entre 2020 et 2021, Roland Berger a accompagné l’ex-Première dame Sylvia Bongo Ondimba sur un programme national en faveur de l’égalité hommes-femmes et pour les droits des femmes. En 2015, le français était venu à la rescousse de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) pour l’aider à s’imposer sur la place. Puis en 2017, il était intervenu pour la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (Cosumaf) sur les différentes hypothèses au sujet du rapprochement des places boursières de Douala et Libreville.