Cette hausse s’explique par un contexte exogène et endogène marqué par une hausse des prix dans diverses zones du monde, des difficultés d’approvisionnement de certains produits, et sur le plan national par une hausse de la demande intérieure et des coûts de la logistique, selon la direction générale de l’économie et de la politique fiscale.
L’augmentation observée l’inflation au second trimestre touche principalement les postes suivants : Produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+1,1% contre +0,7% au premier trimestre), Boissons alcoolisées et tabac (+3,3% contre +1,1% au premier trimestre), Articles d’habillement et chaussures (+0,6% contre 0,0%), Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (+0,5% contre -0,5% au premier trimestre), Transport (+2,3% contre +1,5% au premier trimestre), Communications (+0,2% contre -0,4%) et Loisirs et culture (+0,2% contre +0,0% au premier trimestre).
La hausse de l’inflation des Produits alimentaires et boissons non alcoolisées, porte sur les fonctions Céréales non transformées (+3,5%), Bœufs (+0,8%), Volaille (+3,0%), Légumes frais en feuille (+0,5%) et Tubercules, plantain (+2,5%).
L’inflation dans le segment Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles pâti de la hausse des coûts des matériaux de construction.
Dans le transport, précisément dans le domaine aérien, découle de la persistance des pressions inflationnistes faisant suite à la hausse des prix des billets d’avion en lien avec l’augmentation du prix du kérosène et de la taxe de navigation.
On note cependant un recul de l’inflation dans le secteur de la Santé (+0,2% contre +0,5%) provient du retour progressif à la normale des activités de la CNSS et de la CNAMGS suite à la mise en place d’un Comité de surveillance et de contrôle du système de gouvernance desdites structures.