Les partis de l’opposition qui ont refusé de participer à la concertation politique lancée par Ali Bongo Ondimba, et reçus par le Premier ministre, Alain-Claude Bilie By-Nze, ce 21 février n’ont jamais demandé une audience au patron de la Primature : “Les partis politiques qui ont décliné les travaux de la concertation à savoir, l’Union nationale, REAGIR, le PRC, le PSD, n’ont jamais fait une demande d’audience auprès du Premier ministre pour qu’il les reçoive. Cette demande d’audience a été organisée par différents canaux, par les intermédiaires qui sont au pouvoir, qui nous ont convaincu de la nécessité de dialoguer avec le principal responsable, le principal organisateur de ces assises c’est à dire le Premier ministre.” a affirmé Jean Valentin Leyama, interrogé par notre rédaction. ”
Après avoir claqué les portes de la #concertation_politique, les leaders des partis politiques de l’#opposition concernés ont émis le souhait de regagner la table des échanges. #gabon1ere pic.twitter.com/EPfkl87RJC
— GROUPE GABON TELEVISIONS (@gabon1ere) February 22, 2023
Ne pouvant refuser de répondre à l’invitation du Premie ministre, ils se sont rendus chez Bilie By-Nze “de bonne foi, en espérant naturellement que de ces discussions l’intérêt du pays va prévaloir et sur place Ils ont réitéré un certain nombre de principes élémentaires. L’un de ces principes, c’est la mise en place d’un comité préparatoire au dialogue. Dans l’organisation de ce type d’événement y a une réunion préparation. Le comité préparatoire va donc fixer l’ordre du jour des travaux, définir un certain nombre de modalité, décider de l’issue de la sanction des décisions qui seront prises. Il y a donc un certain nombre de conditions que nous aurons dû faire avant d’entamer les travaux.” Or là nous sommes partis dans une improvisation, la preuve c’est que prévue initialement pour aborder les questions liées à la transparence électorale, les travaux commencent sur quoi ? : sur l’affaire des mandats.” s’insurge Valentin Leyama.
“On n’a jamais été demandeur de cette audience et il est quand même dommage que cela se retourne contre nous comme si nous étions des mendiants, cela relève de la manipulation, nous assistons à une politique politicienne et cela est vraiment dommageable pour notre démocratie. Nous avons décidé de ne pas participer à ce dialogue, qu’ils continuent leur concertation sans nous, ce qui est important ce sont les conclusions, que nous attendons.” a-t-il conclu.