La capitale gabonaise Libreville accueille en mars 2023 le prochain le prochain One Planet Summit dédié à la préservation des forêts tropicales, un évènement organisé de concert par la France et le Gabon. Si cet évenement est une manière pour la France de saluer les efforts du Gabon dans son leadership dans la luttte contre le réchauffement climatique, les opposants au régime d’Ali Bongo y voient une manière voilée d’Emannuel Macron d’apporter son soutien électoral au locataire du Palais Rénovation. Surtout que cet évènement interviendra à la suite de la COP27 et se tiendra à quelques mois de la présidentielle gabonaise.
Marc Ona, fondateur de l’ONG environnementale BrainForest, n’a pas caché sa déception à l’annonce de cette nouvelle en s’interrogeant sur Twitter : “Pourquoi se réfugier derrière un argumentaire climatique pour dissimuler un coup de pouce électoral à Ali Bongo ?” et “Qu’est-ce qu’on n’aura pas conclu en Égypte qu’on viendra conclure à Libreville en mars 2023, année électorale, lors d’un énième sommet sur le climat ?”. L’écologiste et poil-à-gratter du régime d’Ali Bongo ne se fait aucun doute sur le soutien voilé de l’Elysée à Ali Bongo : “Les questions climatiques deviennent des alibis pour des agendas politiques d’Emmanuel Macron au Gabon.”
Pourquoi se réfugier derrière un argumentaire climatique pour dissimuler un coup de pouce électoral à Ali Bongo ? @TournonsLaPage @RFIAfrique @afpfr @TV5MONDEAfrique
— Marc ONA ESSANGUI (@onamarc) November 7, 2022
#Cop27: Qu’est-ce qu’on n’aura pas conclu en Égypte qu’on viendra conclure à Libreville en mars 2023, année électorale, lors d’un énième sommet sur le climat ? Les questions climatiques deviennent des alibis pour des agendas politiques de @EmmanuelMacron au #Gabon.
— Marc ONA ESSANGUI (@onamarc) November 7, 2022